La Maison rouge, galerie d’art contemporain, propose de redécouvrir l’œuvre
de Louis Soutter. Trop longtemps assimilé à l’art brut, l’artiste montre dans
cette exposition l’étendue de sa palette. Encre, crayon, plume, il utilisa
aussi ses doigts à la fin de sa vie (à cause de l’arthrose notamment) pour tracer ses longues silhouettes sombres et
proches de l’Expressionnisme.
Les ombres qu’ils dessinent suggèrent autant de figures douloureuses. Et
la vie de l’artiste fut peu encline à la gaieté ; malgré sa parenté
étroite avec Le Corbusier, il fut peu estimé au point qu’il passa les dernières
années de sa vie dans un asile pour vieillards. L’exposition « Le
tremblement de la modernité » permet, jusqu’au 23 Septembre 2012, de lui
rendre la visibilité dont il a été si longtemps privé.
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