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mardi 17 décembre 2013

Petit Palais : la peinture du Flamand Jordaens en lumière

Il ne reste qu'un mois pour en profiter. Une grande rétrospective consacrée à Jacques Jordaens a lieu au Petit Palais depuis la rentrée. Elle se termine le 19 janvier. Elle répare une injustice. Le peintre flamand est en effet moins connu en France que ses compatriotes du XVIIe siècle, Rubens et Van Dyck. Un grand nombre de ses peintures sont rassemblées et mises en scène de façon à lui rendre la gloire qu'il mérite. Parmi ces 120 œuvres, se trouvent de vastes toiles aux couleurs étincelantes, des portraits de famille, des scènes de banquets, des tableaux d'autel, de grandes compositions mythologiques etc. Pour les plus curieux, de nombreuses propositions pédagogiques inédites jalonnent le parcours de l'exposition. 

Horaires : du mardi au dimanche de 10h à 18h, nocturne le jeudi  jusqu'à 20h. Fermeture le lundi et les jours fériés. Plein tarif : 11 euros. Tarif réduit : 8,00 euros. Demi tarif : 5,50 euros. Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill, 75008 Paris. Tel : 01 53 43 40 00. Plus d'informations sur : http://www.petitpalais.paris.fr/fr/expositions/jordaens-1593-1678


vendredi 13 décembre 2013

A la recherche du Paris perdu

A l’occasion du jubilé de Notre-Dame de Paris, qui célèbre ses 850 ans, le parvis et la muséographie de la Crypte archéologique sont entièrement rénovés. Les opérations de nettoyage archéologique, les nouvelles découvertes et les technologies modernes mises en place permettent une restitution claire et interactive de la capitale à travers les âges. Voyage entre Lutèce et Paris…


Paris disparu, Paris restitué

Plusieurs organismes, dont le Musée Carnavalet, se sont associés pour proposer une exposition originale sur l’histoire de la capitale. « Paris disparu, Paris restitué » permet aux visiteurs de replacer les traces archéologiques conservés sous le parvis dans le contexte architecturale et historique de leur époque. Du Lutèce de la période antique au Paris du baron Haussmann, les vestiges sont mis en scène au moyen d’une expérience 3D invitant les visiteurs à flâner dans les arènes (rue Monge) ou la rue Neuve Notre-Dame. Gravures, maquettes et écrans tactiles mis à disposition offrent par exemple la possibilité de visualiser les différentes étapes de la construction de Notre-Dame, de 1163 à 1350.
Un voyage étonnant dans le vieux Paris à ne pas manquer, dans un lieu atypique à quelques rues seulement des hôtels Saint-Vincent, Saint-Thomas-d'Aquin et Lenox.

"Paris disparu, Paris restitué", du 13 décembre 2012 au 31 décembre 2014

Crypte archéologique du Parvis de Notre-Dame 
De 10h à 18h
Plein tarif: 5€/Réduit:3,5€/Jeune:2,5€

 

mercredi 11 décembre 2013

Restaurant Di Como : un air de Lombardie rue du Bac

Son nom est une référence au lac de Côme, au Nord de l'italie. Le restaurant Di Como vous y emmène le temps d'un repas. La Lombardie est la région natale du chef de cuisine, Alessandro Gelpi, qui tient ses secrets culinaires de ses grands-parents. Ses hôtes ont donc affaire à de l'authentique cuisine italienne. Celle-ci est copieuse et savoureuse. Le prix de ses plats, entre 10 et 27 euros, est raisonnable. Surtout s'il s'agit de s'évader au-delà des Alpes, à deux pas des hôtels Lenox, Saint Vincent et Saint Thomas d'Aquin. 

Restaurant Di Como : 16, rue du Bac. Tel : 01 42 60 37 74. 


jeudi 5 décembre 2013

L'Amérique latine à l'honneur à la Fondation Cartier


   Du 19 novembre 2013 au 6 avril 2014, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présente América Latina 1960-2013, en coproduction avec le Museo Amparo de Puebla (Mexique). L’exposition offre une perspective nouvelle sur la photographie latino-américaine de 1960 à nos jours, à travers le prisme de la relation entre texte et image photographique.
   Rassemblant plus de soixante-dix artistes de onze pays différents, elle révèle la grande diversité des pratiques photographiques en présentant aussi bien le travail de photographes que des œuvres d’artistes contemporains.
Cette exposition, véritable plongée dans l’histoire du sous-continent latino-américain, nous invite à (re-)découvrir des artistes majeurs rarement présentés en Europe.
   Un événement à ne pas manquer, non loin des hôtels Saint-Vincent, Lenox et Saint-Thomas d'Aquin, dans un lieu à l'architecture moderne et épurée, à deux pas du cimetière Montparnasse où reposent de nombreuses personnalités françaises (Marguerite Duras, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, Charles Baudelaire...)


Horaires : Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 21h. Nocturne le mardi jusqu’à 22h. Fermeture le lundi. Fermeture les 25 décembre et 1er janvier.


Fondation Cartier

261, Boulevard Raspail

Paris
75014
Raspail   

lundi 2 décembre 2013

La joaillerie prend ses Cartier au Grand Palais

Elle est éclipsée peut-être par la célébrité du nom et l’éclat des diamants. Mais l’histoire complexe et foisonnante de Cartier demeure trop peu connue. C'est pourquoi la Réunion des musée nationaux organise une exposition en son honneur au Grand Palais. Elle se tient du 4 décembre au 16 février. 

La grande maison de joaillerie a joué un rôle très important dans l’histoire des arts décoratifs. Ses créations, du classicisme du « joaillier des rois » aux inventions radicales du style moderne, entre géométrie et exotisme, offrent un témoignage passionnant sur l’évolution du goût et des codes sociaux. Joaillerie, horlogerie, objets aussi pratiques que raffinés : Cartier a séduit les personnalités les plus élégantes du XXe siècle. 

Plus d'information sur : http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/cartier-le-style-et-lhistoire


mercredi 27 novembre 2013

Une expo de rêve au Musée du Luxembourg

Vivre un rêve éveillé. C'est ce qui peut arriver au public de l'exposition La Renaissance Et Le Rêve. Celle-ci se tient au Palais du Luxembourg, non loin des hôtels Saint Vincent, Lenox et Saint Thomas d'Aquin. Elle dure jusqu'au 26 janvier. Elle réunit 80 oeuvres d'artiste illustres du XVe et XVIe siècle, de Jérôme Bosch à Véronèse, en passant par Dürer et Le Corrège. Leur point commun est la représentation du songe. Elles invitent les spectateurs à laisser libres les voies de leur imagination et à s'abandonner à ses images troublantes...

Musée du Luxembourg : 19, rue de Vaugirard (VIe). Horaires : 10 h - 19 h 30; jusqu'à 22 h le lundi et le vendredi. 

La Vision de Tondal, Ecole de Jérôme Bosch (1520 - 1530)

vendredi 22 novembre 2013

Depardon au Grand Palais, un moment si doux

Le Grand Palais consacre une exposition à la photographie en couleur dans l’œuvre de Raymond Depardon, depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui et réalisée en étroite collaboration avec l’artiste. Pour cette exposition, l’artiste a voyagé en Afrique, aux USA, et en Amérique du Sud: photographiant des sujets qui lui sont chers: les grands espaces et la solitude des villes. Paysages, villes, cafés, intérieurs ou encore portraits. L’exposition qui réunit plus de 150 photographies dont la plus grande partie est inédite, est la plus importante exposition jamais consacrée à la couleur dans l’œuvre de Raymond Depardon. Un rendez-vous avec la photo exceptionnel à ne pas manquer, à une vingtaine de minutes à pied des hôtels Saint-Vincent, Lenox et Saint-Thomas d'Aquin. 

14 Novembre 2013 - 10 Février 2014
Tous les jours de 10h à 20h, sauf le mardi
Nocturnes jusqu’à 22h le mercredi
Vacances de Noël du 21 décembre au 4 janvier : Tous les jours de 9h à 22h, sauf le mardi
Fermeture le 25 décembre

lundi 18 novembre 2013

Miss Dior s'expose au Grand Palais

Sans tambour ni trombone, il est là : le merveilleux automne. C'est en fanfare en revanche que s'ouvre une exposition à l'odeur de printemps. Elle se tient au Grand Palais jusqu'au 25 novembre. Elle revient sur le mythe du parfum Miss Dior. Quinze artistes s'en inspirent librement pour proposer au public des œuvres le plongeant dans l'histoire de la marque. Une occasion de découvrir ce qui est devenu l'un des symboles de Paris. 


jeudi 14 novembre 2013

Photoquai, derniers jours !

Photoquai, c'est un événement incontournable pour les amoureux de la photo : courrez-y, il ne reste que quelques jours avant la clôture de cette exposition en plein air!
   Depuis sa création en 2007 à l’initiative du musée du quai Branly, la biennale de photographie Photoquai met en valeur la photographie non-occidentale et présente au grand public international des artistes dont l’oeuvre est inédite en France. La sélection 2013, rassemblée sous le slogan « Regarde-moi », a un dénominateur commun : toutes les séries photographiques ont à voir avec la figure humaine. Paysages, objets, mode ou architecture y apparaissent comme des éléments d’accompagnement de la personne. Dans toutes les séries, c’est le corps qui est l’unité de mesure de notre univers. La quatrième édition de Photoquai, prévue de 17 Septembre au 17 Novembre 2013, expose de nouveau 400 clichés venus d'ailleurs. Le Musée du Quai Branly, connu pour son ouverture sur le monde, nous invite à prendre part au voyage. Des dizaines d'artistes venus des quatre coins du monde ont été sélectionnés pour leurs travaux, reconnus, connus voire inconnus... Un voyage initiatique autour du Quai Branly, voici là un bien beau programme ! Partez de l'hôtel Saint-Vincent, Lenox ou Saint-Thomas-d'Aquin, longez la Seine une dizaine de minutes et vous pourrez vous aussi vous promenez au milieu de cette galerie à ciel ouvert!

40 photographes de 28 pays exposent près de 400 photographies


L’ensemble de la sélection est présenté du 17/09/13 au 17/11/13 :
- en accès libre sur les quais, de jour comme de nuit
- aux jours et horaires d’ouverture du musée, dans le jardin

mercredi 13 novembre 2013

La Table d'Aki et l'ES, deux îles nipponnes au coeur du 7ème arrondissement

Des dressages précis, une créativité contrôlée, une cuisine à la fois gourmande et épurée... d'excellents restaurants japonais se trouvent dans la capitale. Dans le 7ème arrondissement, à proximité des hôtels Lenox, Saint Vincent et Saint Thomas d'Aquin, deux adresses sortent du lot. 

La Table d'Aki se trouve au 49, rue Vaneau. Dans une salle presque nue aux murs blancs, Akihiro Horikoshi sublime le poisson avec sobriété, délicatesse et précision, dans les jus, les cuissons et le jeu des alliances. Les prix des menus vont de 52 à 65 euros. Ceux de la carte de 50 à 80 euros. 

Ravioli de La Table d'Aki

Le restaurant ES se trouve au 91, rue de Grenelle. On y sert des menus dégustation. Les assiettes arrivent toutes les 15 minutes. Des haïkus de saveurs les garnissent : saint-jacques poêlée avec une purée de truffes douce et limpide ; foie gras poêlé avec un jus de navet blanc et oursin avec pousse de coriandre. Ensuite viennent les langoustines et cèpes sautés, puis du rouget et des sucrines caramélisées ; colvert jus aux oursins, pâte de coing... C'est une vraie démonstration de cuisine de haut niveau, à la couleur de la saison en cours. Il faut avoir la tête humble, l'estomac candide et le coeur ouvert pour l'accueillir. Ainsi qu'un portefeuille bien garni : comptez 75 euros minimum pour ce genre de formule. Mais il est également possible à cette adresse de limiter la note à 45 euros pour le déjeuner. 

mardi 12 novembre 2013

Paris Photo 2013



En novembre à Paris et dans la plupart des grandes villes d’Europe, c’est le mois de la photo. Chaque lieu public aura son expo. Les rues, les administrations et les commerces vont se remplir de photos. Mais un des centres de cet évènement, pour les professionnels comme pour les particuliers, reste Paris Photo. Du 14 au 17 novembre, c’est la fine fleur des galeries spécialisées de la planète qui sera rassemblée pour présenter ses artistes, actuels ou anciens, de l’image fixe.

Plus d’informations : www.parisphoto.com/paris

mercredi 6 novembre 2013

Hôttelerie : The Broome, îlot de paix à New York

Un îlot de paix à New York, la cité qui ne dort jamais. C’est le luxe qu’offre l’hôtel The Broome. L’établissement ouvre bientôt. Il se situe au cœur de Manhattan, dans le quartier historique de Soho. L’endroit abrite de nombreux lofts d’artistes, magasins de mode et restaurants prisés. L’architecture Federal Revival Style de ses bâtiments conserve le charme des années 1820. Celui de l’hôtel ne fait pas exception.

A l’intérieur son équipe propose un service de qualité, hautement personnalisé. Son but est de permettre à ses hôtes d’obtenir les souvenirs les plus mémorables et originaux de la ville, qui est la sienne depuis des années. Pour une visite originale de la Grosse Pomme, l’emprunt de vélos est possible. Des idées de trajets sont même fournies avec le véhicule !


Après l’intense rythme new-yorkais, les chambres paisibles et confortables permettent aux clients de prendre un repos optimal. Le lendemain, un petit-déjeuner préparé avec les meilleurs produits du quartier, les attend dans le calme patio. Avant le début d’une autre journée de folie…

Tarifs autour de 300 dollars (240 euros).
Site Internet de The Broome :  http://www.broomestreethotel.com/#home



jeudi 31 octobre 2013

Un des beaux-arts: la cuisine!



La gastronomie est à l'honneur au Palais des Beaux-Arts de Paris, à cinq minutes à peine des hôtels Saint-Vincent, Lenox et Saint-Thomas d'Aquin. "Cookbook" fait en effet entrer au musée la cuisine, à travers une exposition qui explore les liens entre l'art, avec un grand a, et les arts de la table. De grands chefs ont été soigneusement sélectionnés pour présenter les documents préparatoires de leurs recettes ainsi que de leurs réalisations gastronomiques. On retrouve de grands noms, tel Michel et Sébastien Bras, qui exposent des esquisses, Alain Passard, qui divulgue ses collages, ou encore Eneko Atxa, qui utilise ici la vidéo pour nous dévoiler les ficelles de son art. Au même titre que, dans une exposition d'architecture, on vient voir des maquettes et des dessins, Cookbook propose aux visiteurs d'appréhender, sans le goûter, l'univers gustatif et créatif des cuisiniers. Néanmoins, pour ceux qui auraient été par trop alléchés par les œuvres présentées pour l'événement, des dîners-expositions sont aussi au programme.

"Cookbook: l'art et le processus culinaire", au Palais des Beaux-Arts, 13 quai Malaquais, Paris 6e.
Du mardi au dimanche de 13h à 19h. 7,50€. Jusqu'au 9 janvier 2014

mercredi 30 octobre 2013

Les deux chocolateries stars de Saint-Germain-des-Prés

Le salon du chocolat débute porte de Versailles. A cette occasion, zoom sur les deux chocolatiers stars de Saint - Germain-des-Prés. 

Le premier s'appelle Patrice Chapon. Il siège au 69, rue du Bac, à deux pas des hôtels Lenox, Saint Vincent et Saint Thomas d'Aquin. Sa particularité est de posséder sa propre manufacture de cacao. Cela lui permet d'assurer toutes les étapes de fabrication de ses produits. Les plus vendus sont le Dôme au sel fumé (praliné amandes, noisettes, pistache et sel de Guérande, enrobage noir ou blanc), 92 € le kg, et l'agate (bille de chocolat blanc fourré praliné), 123 € le kg. 


Hugues Pouget est champion de France des desserts. Il a travaillé à Ladurée, au Bristol et chez Guy Savoy. Avec son acolyte commercial, Sylvain Blanc, il tient les rennes d'une enseigne nommé Hugo & Victor. Elle est célèbre pour ses pâtisseries de haut vol (macarons, éclairs, tartes aux fruits) et ses chocolats, notamment les pralinés aux amandes de Provence et aux noisettes du Piémont, ses tablettes création (noir et fruits confits, lait et écorces de pamplemousse, 6,50 €) et ses ganaches des grands crus d'Amérique latine. Elle se situe au 40, boulevard Raspail, non loin des hôtels Lenox, Saint Vincent et Saint Thomas d'Aquin. 

STEPHANE DE BOURGES

mardi 29 octobre 2013

Dans les coulisses colorées des palais de la République

C'est une exposition originale qui se tient jusqu'au 23 novembre dans le Salon Morny du Palais-Bourbon. Une centaine de dessins et d'aquarelles sont exposés dans un des lieux où ils ont été effectués. Noëlle Herrenschmidt, dessinatrice expérimentée, a en effet eu le privilège, depuis trois ans, de pouvoir accéder aux coulisses du pouvoir, du Sénat à l'Assemblée en passant par l'Elysée et Matignon. Des lieux normalement interdits au public et aux journalistes où elle a pu croquer en toute liberté le riche décorum des arcanes de la République, les activités des parlementaires en dehors de la mise en scène d'une séance à l'Assemblée (échanges amicaux dans les plus beaux salons du Palais-Bourbon, siestes dans la Salle des Conférences etc.). Comme elle le souligne, "des moments" aussi surprenant qu'amusant, "qui m'ont fait aimer ce lieu qui ne l'est pas toujours". La magie d'un trait de crayon expert et de l'aquarelle au service d'un autre regard sur nos institutions, à quelques pas seulement de l'hôtel Saint-Vincent, cela vaut le détour!


"L'Assemblée Nationale au bout du pinceau", Salon Morny, Palais-Bourbon, 126, rue de l'Université, Paris 7e.

mercredi 23 octobre 2013

Découvrir la culture kanak au Quai Branly

Dépasser les clichés. C'est le rôle d'une bonne exposition. Celle de la Galerie Jardin du Quai Branly s'attaque à ceux qui affublent la culture kanak. Celle des peuples de guerriers chasseurs-pêcheurs qui peuplaient la Nouvelle-Calédonie avant le passage du capitaine Cook. L'image qui en est donnée se révèle fastueuse, fascinante, complexe, étonnante, intrigante. Le temps d'une balade, évadez-vous au son des vingt-huit langues autochtones de l'archipel et des visions de sagaies ciselées, de haches ostensoirs ou de casse-tête profilés. 

L'exposition se tient jusqu'au 26 janvier. Elle est visible tous les jours sauf le lundi. Adresse : 37, Quai Branly, 7ème arrondissement. 

Masques kanak au musée du Quai Branly lors de l'exposition "Cheveux chéris" © Kenzo Tribouillard/AFP


samedi 19 octobre 2013

Frida Kahlo et Diego Rivera réunis à l'Orangerie

La mort les avaient séparés en 1954, lorsqu'elle fut emportée par une grave
pneumonie... Les voilà de nouveau réunis à l'Orangerie. Depuis le 9 octobre et 
jusqu'au 13 janvier 2014, le musée parisien, situé dans le jardin des Tuileries 
(Ier arrondissement), non loin de l'Hôtel Saint-Vincent, accolle les oeuvres 
de Frida Kahlo et de Diego Rivera, mythiques peintres et amants mexicains, dans 
une exposition croisée baptisée "L'Art en fusion". 

C'est l'occasion de se replonger dans l'histoire d'amour atypique de ce couple de 
génies libertins, comme dans l'histoire de l'art de la première moitié du 
XXème siècle, qui voit naître le surréalisme et le cubisme. Les oeuvres exposées
 sont issues de la collection de Dolores Olmedo, femmes d'affaires mexicaine 
qui fut l'amante de Diego Rivera et lui acheta une centaine d'oeuvres avant 
d'acquérir une vingtaine de tableaux signés Frida à un autre collectionneur. Une
 exposition exceptionnelle à ne pas manquer !
Musée de l'Orangerie
Adresse: Jardin des Tuileries
Horaires : 
 
 
lundi09:00 – 18:00
mardiFermé
mercredi09:00 – 18:00
jeudi09:00 – 18:00
vendredi09:00 – 18:00
samedi09:00 – 18:00
dimanche09:00 – 18:00
Téléphone:  01 44 50 43 00

jeudi 17 octobre 2013

Pasolini, de Rome à Paris

Du 16 octobre 2013 au 26 janvier 2014, la Cinémathèque française consacre une formidable exposition à l'un des artistes italiens les plus talentueux et les plus sulfureux du XXe siècle. Une grande rétrospective qui permet de découvrir ou de redécouvrir le génie de ce maître, et qui se poursuivra au cours de l'année 2014 d'abord à Rome puis à Berlin. 

Né à Bologne en 1922, cinéaste prolifique, Pier Paolo Pasolini fut aussi poète, philosophe, linguiste, romancier, dramaturge, chroniqueur virulent, acteur occasionnel, peintre intimiste et homme engagé. Il fit preuve d'une exceptionnelle polyvalence artistique et fut jusqu'à son assassinat à Ostie en 1975, l’un des personnages le plus controversé de la société d'après-guerre italienne.
Composée de nombreuses photographies, archives, documents, extraits audiovisuels, l’exposition propose également les peintures et dessins méconnus réalisés par Pasolini ainsi que des œuvres d’artistes italiens faisant écho avec son œuvre et sa vision de Rome. Approcher Pasolini dans ses rapports avec Rome, c’est donc entrer dans tout ce qui le constitue et le définit : l’amitié, la littérature, la politique, l’amour, le sexe, le cinéma.
"Pasolini Roma", du 16 octobre 2013 au 26 janvier 2014
La Cinémathèque française - Adresse : 51 Rue de Bercy, 75012 Paris - Téléphone :01 71 19 33 33


mercredi 16 octobre 2013

Promenade artistique dans le quartier Saint-Germain

Une visite hors des sentiers battus à deux pas des hôtels Saint Thomas d'Aquin, Saint Vincent et Lenox. C'est ce qu'est le Parcours Saint-Germain. La 11e édition de l'événement se déroule du 17 au 27 octobre. Elle propose une promenade germanopratine à la découverte de l'art contemporain. Les cafés, boutiques, hôtels, places, halls et lieux emblématiques du quartier se transforment en lieux d'exposition. Les participants y admirent une vingtaine d'endroits et autant d'artistes. Evénement original, le Parcours Saint-Germain permet aux amateurs et collectionneurs de découvrir un quartier et des œuvres plastiques dans un cadre insolite. Le départ des visites guidées ont lieu toutes les 15 minutes entre 18 h et 20 h de la Place Saint-Germain. 

Pour connaître les artistes exposants et les détails du parcours rendez-vous sur www.parcoursaintgermain.com

Anne-Flore Cabanis à la Place Saint-Germain
Dessin In Situ, quartier d'Ixelles à Bruxelles 5/09/2013 - © ADAGP

jeudi 26 septembre 2013

Lupicia à Saint-Germain, l'instant thé

C'est au numéro 40 de la rue Bonaparte, à deux pas de l'hôtel Saint-Vincent, que Lupicia, créée en 1994 à Tokyo, a choisi d'ouvrir sa première boutique parisienne. Présente dans le monde entier, de l'Australie aux Etats-Unis en passant par Taïwan et Singapour, cette maison réputée vous propose plus d'une centaine de thés, du thé vert au thé noir, de l'Oolong aux tisanes, dans une atmosphère relaxante et raffinée. Dégustations et conseils de préparation vous y feront passer un moment très agréable, dans le calme et la douceur d'une maison de tradition.

Lupicia, 40 rue Bonaparte 75006 Paris, tél. 0143298475, www.facebook.com/lupiciafr, www.lupicia.fr

mardi 17 septembre 2013

Braque, seul au Grand Palais

Picasso lui a longtemps fait de l'ombre. Braque prend sa revanche. Une exposition lui est consacrée au Grand Palais jusqu'au 6 janvier. Elle retrace ses 57 ans de création. Bien sûr, sa période cubiste est la plus visible. Mais le public pourra aussi admirer ses débuts fauves et sa fin poétique. Ses oeuvres ont une beauté à la fois cérébrale et matérielle qui demande une méditation pour être appréciée, comme un haïku. 

Braque au Grand Palais, 8ème arrondissement, entrée Champs Elysées. www.grandpalais.fr


mercredi 4 septembre 2013

Déco : métamorphose d'une demeure du XVIIe

Métamorphoser un hôtel particulier du XVIIe siècle. C'est le thème de la troisième exposition organisée par le magasine AD Intérieurs. Pour cela elle a convié quinze décorateurs reconnus pour leur talent. Ceux-ci ont remodelé l'Enclos des Bernardins selon les tendances du moment. Les visiteurs pourront déambuler dans les salons, chambres et salles à manger de cette demeure typiquement parisienne, adaptée aux modes de vie actuels. Celle-ci est située dans le 5e arrondissement. Elle est ouverte au public du 7 au 22 septembre. 

AD Intérieurs 2013, du 7 au 22 septembre, L’Enclos des Bernardins, 47, quai de la Tournelle, 75005 Paris. 


lundi 2 septembre 2013

Jazz à la Villette, un festival qui prolonge l'été

Pour sa douzième édition, Jazz à la Villette prolonge un peu l'été en mélangeant les styles, les formes et les tendances qui composent le jazz. Treize jours de fête pendant lesquels cette musique se mélange à la pop, le funk, la soul et toutes les nuances du groove. Le festival se déroule du 3 au 15 septembre. Parmi les têtes d'affiches se trouvent Jamie Cullum qui présentera son nouvel album, le mythique groupe Chic emmené par Nile Rodgers, John Zorn qui jouera trois concerts en une journée, Bryan Ferry dont l'orchestre reprendra les titres de Roxy Music et Arthur H, que le public était plus habitué à entendre dans un répertoire chanson française. 

Programmation et informations pratiques sur : http://www.jazzalavillette.com/


mardi 27 août 2013

Un delicatessen à Menilmontant

Pour les Français en quête d'Amérique et les Américains lassés des bistrots parisiens, une enseigne vient d'ouvrir du côté de Ménilmontant, dans le 11ème arrondissement. Elle s'appelle Freddie's Deli. La Californienne Kristin Frederick en est à l'origine. Et ce n'est pas son coup d'essai. La jeune femme a lancé les "Camions Qui fument", qui parcours la capitale depuis 2009. Son restaurant lui permet de compléter l'offre de ses points de restauration itinérants. En effet, son delicatessen à la new-yorkaise ne sert pas d'hamburgers mais des sandwichs au pastrami (boeuf salé) et des bagels. Il fait également office d'épicerie fine. La carte se compose d'une dizaine de produits différents. Les clients peuvent les déguster sur place, accoudés à l'un des six mange-debout en intérieur ou attablés en terrasse. Une formule sandwich, chips et boisson coûte entre 11 et 13 euros. 

Freddie's Deli : 22, rue Crespin du Gast, 11ème arrondissement. 01.84.16.33.75. contact@freddiesdeli.com. www.freddiesdeli.com. Du mardi au dimanche, service continu de 11 h à 22 h. 




lundi 15 juillet 2013

L'audacieux Paris quartier d'été

Provoquer des émotions, des visions nouvelles et des sensations fortes : telle est la mission que s'assigne le festival Paris quartier d'été. Ses spectacles se placent sous le signe de l'audace. Représentant chacun un pays, ils permettent à l'esprit de voyager quand le corps est à Paris. Certains d'entre eux ont lieu à proximité des hôtels Saint Vincent, Lenox et Saint Thomas d'Aquin :

Symphoca Princess Bari est une opulente production qui réunit danse, chant et musique. Mêlant tradition et culture pop, elle inscrit une épopée coréenne millénaire dans la modernité. Le spectacle se joue au Théâtre éphémère du Palais Royal (1er arrondissement) à 20 h 30 jusqu'au 18 juillet. 

Be-Being est un ensemble qui revisite le patrimoine musical coréen grâce à l'électro et à la vidéo. Le concert a lieu le 19 juillet à 19 h 30 au théâtre de verdure du musée du Quai Branly (7ème arrondissement). Assister à l'événement est gratuit. 

Les 2 et 3 août, les promeneurs pourront apercevoir gratuitement un numéro d'acrobaties aériennes. Celui-ci débutera dès 6 h du matin. Il se situera au pied du Musée d'Orsay sur les berges de la Seine. Un petit déjeuner sera offert à l'issue de la représentation. 

Refuse The Hour de William Kentridge invite à refuser la notion de temps via  un récit mythologique de la mécanique des horloges mêlant danse, musique et aventures esthétiques. Cet opéra de chambre sud africain se jouera du 23 au 27 juillet au Théâtre éphémère du Palais Royal (1er arrondissement).


mardi 9 juillet 2013

Les saveurs de l'Inde au Ravi

Le Ravi dépayse à moindre frais. L'enseigne se situe à deux pas des hôtels Saint Vincent, Lenox et Saint Thomas d'Aquin. Elle embarque le mangeur en Inde, le temps d'un repas. L'exotisme des épices de ses plats copieux et savoureux met le baume au coeur et justifie le nom du restaurant, signifiant "soleil" en Indien. Si les lumières et les bougies du lieu donnent en revanche une faible luminosité, la décoration est cohérente avec l'ambiance tamisée. 

Ravi : 50, rue de Verneuil, 7ème arrondissement. Tel : 01 83 76 21 04. Prix moyen à la carte : 33 euros. 


mardi 2 juillet 2013

Dans la bulle de R. Lichtenstein au Centre Pompidou

L’œuvre d’un mythe du pop art, Roy Lichtenstein, débarque en France. Ou une partie plutôt, puisque le Centre Pompidou en expose une centaine« seulement ». Mais la commissaire de l’exposition s’est jouée de la contrainte. Elle présente une rétrospective inventive et inédite de l’artiste. Les pans souvent dédaignés de son art sont ainsi mis en valeur : s’il est connu pour ses grandes toiles de pointillés aux couleurs primaires, représentant « l’american way of life », l’artiste a également pratiqué la sculpture et la gravure. Le visiteur est invité à remonter son parcours dans un dédale d’alcôves magenta depuis ses débuts dans l’après-guerre à sa mort en 1997. La scénographie à la fois simple et sophistiquée l’invite à la découverte et l’espace confiné consacré à l’exposition l’oblige à se rapprocher des œuvres. Ainsi, l’humanité et la science de ce savant mélange de culture populaire et d’érudition artistique, lui sautent à la figure.

«Roy Lichtenstein», jusqu'au 4 novembre au Centre Pompidou, 19, rue Beaubourg.  Pour s'y rendre en transports en commun des hôtels Saint Vincent, Lenox et Saint Thomas d'Aquin : prenez la ligne 4 à Saint-Germain-des-Prés direction Porte de Clignancourt et continuez jusqu'à Châtelet - les Halles. Le musée est à quelques minutes à pieds de là.

Whaam! - 1963
L'oeuvre la plus connue de Roy Lichtenstiein

lundi 1 juillet 2013

Le monde enchanté de Jacques Demy à la Cinémathèque française

Poétiques et émouvants, parfois sombres, les films de Jacques Demy revisitent avec impertinence la comédie musicale hollywoodienne et le mélodrame français, avec une touche de psychédélisme et d’humour... L’exposition conçue par la Cinémathèque française en fait rimer des extraits avec des photographies, des peintures, des dessins, ou des sculptures créés par les artistes dont le réalisateur a revendiqué l’influence (Jean Cocteau, David Hockney, Raoul Dufy, Leonor Fini). Elle propose une traversée du monde du créateur des Parapluies de Cherbourg, de Peau d'Ane et des Demoiselles de Rochefort, à la fois spectaculaire, intime, coloré et musical.

L'exposition se tient jusqu'au 4 août à la Cinémathèque française, 51, rue de Bercy, dans le 12ème arrondissement. Pour y accéder en transports en commun depuis les hôtels Saint Vincent, Lenox et Saint Thomas d'Aquin, prenez la ligne 4 à Saint-Germain-des-Prés direction Porte de Clignancourt. A l'arrêt Châtelet, prenez la ligne 14 direction Olympiades et sortez à l'arrêt Bercy. Tarifs : 10 €, 5 € pour les moins de 18 ans.


lundi 24 juin 2013

Les Climats : pour un repas romantique

La restauration parisienne ne connaît pas de vacances. Des restaurants continuent d'ouvrir l'été. Parmi eux, Les Climats. L'enseigne se situe au 41, rue de Lille, à deux pas des hôtels Lenox, Saint Vincent et Saint Thomas d'Aquin. Elle ouvre à la place de l'ancien restaurant fétiche nommé Le Télégraphe. L'adresse n'a pas perdu de son charme avec sa décoration Art nouveau. Le séduisant dressage des plats raffinés y fait écho. Le tout relevé par une excellente cave bourguignonne.

Les Climats : 41 rue de Lille, 7ème arrondissement, tel : 01 58 62 10 08. http://www.lesclimats.fr/ Tarifs entre 36 et 45 € pour les menus (déjeuner).

Crédit : TAMAL ET CHRISTINE

mercredi 19 juin 2013

Les berges rive gauche : un nouveau visage

Les berges de la rive gauche sont rendues aux piétons et aux cyclistes. Le projet de réaménagement arrive à son terme. Il s'étend sur 2,3 km entre le Musée d'Orsay - à deux pas des hôtels Lenox, Saint Vincent et Saint Thomas d'Aquin - et le quai Branly. Un mur d'escalade, un espace pique-nique, des tipis pour les enfants et des conteneurs abritant des jeux sont déjà en place. Un jardin flottant et cinq îles amarrées près du pont de l'Alma arriveront bientôt. Elles forment cinq ambiances différentes illustrant la biodiversité. 

Les restaurateurs du secteur y vont également de leur projet. Au niveau du Musée d'Orsay, en bas de l'emmarchement métallique, un site de restauration rapide nommé Omnivore Rives ouvre avec une offre à base de produits frais de la région Ile-de-France. Le camion de restauration mobile italien Mozza & Co ensoleillera également les quais de sa sélection de mozzarellas, agrémentant divers salades et plats à emporter. 


mardi 18 juin 2013

Days Off : festival pointu et électique

La musique inonde le parc illuminé par le couchant. Le souffle tiède de la nature, légèrement parfumé de bière et de friture, s'engouffre dans ses cheveux, éveillant en moi l'espoir vespéral d'une nuit fauve sous le regard des étoiles.  L'été est la période des festivals... Mais pas forcément celle de tous les mélomanes ! Certains sont peu sensibles aux émois champêtres d'une jeunesse festive et gonflée d'allégresse estivale. D'autres encore sont bloqués sur Paris... Alors que faire ? La capitale offre sa part d'événements musicaux. Parmi eux, les clients du Lenox, du Saint Vincent et du Saint Thomas d'Aquin pourront découvrir le festival Days Off. Il se tiendra du 1er au 9 juillet. Sa programmation est pointue et éclectique. Ses têtes d'affiche alléchantes. Parmi les artistes annoncés : Patrick Watson, Beck, Lou Doillon, Rover, Aloe Blacc, Yael Naim, Chilly Gonzales, Two Door Cinema Club... Ils joueront salle Pleyel ou à la Cité de la Musique. La programmation complète de l'événement est à découvrir ici.

lundi 17 juin 2013

A Paris, faîtes un détour par l'Italie

Une envie d'Italie ? Voyagez au pays des pâtes et du tiramisu en quelques minutes des hôtels Lenox, Saint Vincent et Saint Thomas d'Aquin. Ce bout de Rome perdu dans Paris s'appelle le Marco Polo. Son service est sympathique. Il vous apportera avec le sourire des plats simples mais typiques et succulents. Et par beau temps, profitez de la fabuleuse terrasse du restaurant et savourez un moment de dolce vita ! 

Marco Polo 8, rue de Condé, 6ème arrondissement. Tel : 01 43 26 79 63. http://www.marco-polo-paris.fr/


mercredi 12 juin 2013

Une soirée à Saint-Germain-des-Prés

A la question "que faire ce soir ?", Paris offre de multiples réponses. Certaines se trouvent à proximité des hôtels Saint Vincent, Lenox et Saint Thomas d'Aquin. Cumuler plaisirs de l'esprit, des yeux et de l'estomac le temps d'une soirée est possible à Saint-Germain-des-Prés. A 18 h, tentez l'expérience en noir et blanc du concept store futuriste de Karl Lagerfeld au 194, boulevard Saint-Germain. A 18 h 30, installez-vous confortablement au Luxembourg. Là, podcastez les conférences d'Antoine Compagnon sur le thème "Proust en 1913", données cette année au Collège de France (www.college-de-france.fr). Puis, admirez le travail de sa tribu à l'exposition "l'image pensée" de la galerie Kamel Mennour, 47, rue Saint-André-des-Arts. Celle-ci est visible du 27 juin au 25 juillet. Enfin à 20 h, dînez au Café Germain, 27, rue de Buci, brasserie trendy dont le décor dessiné par India Mahdavi est une curiosité en soi. Et si la terrasse est bondée, rien n'empêche de terminer la soirée par une partie de billard à l'étage !

Intérieur du Café Germain

mardi 11 juin 2013

Revivre le Saint-Germain-des-Prés d'après guerre

Le Saint-Germain-des-Prés d'après guerre est devenu légendaire. Des noms lui sont automatiquement associés : Juliette Gréco, Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, Marcel Mouloudji, Serge Gainsbourg, Boris Vian... Ces personnages sont représentés dans le spectacle joué au théâtre 13-jardin jusqu'au 23 juin. Douze comédiens les campent, dont trois musiciens, pour faire revivre l'ambiance survoltée du bar Le Tabou, anciennement située au 33 de la rue Dauphine, tout près des hôtels Saint Vincent, Saint Thomas d'Aquin et Lenox. Le spectacle mêle théâtre, musique et danse, dans une suite de numéros enchaînés avec rythme.

Théâtre 13-jardin : 103 A, boulevard Auguste Blanqui. Tel : 01 45 88 62 22. www.theatre13.com

mercredi 5 juin 2013

Chez Graff : plaisir chic et simple

Il a officié deux ans à La Laiterie Sainte-Clotilde et ouvre son restaurant à côté. Il s'appelle Thomas Lousteau. Le nom de son enseigne est Chez Graff. Un hommage à la célèbre brasserie que tenait son grand père, près du Moulin Rouge. Son chef japonais Koji Tsuchiya y mitonne une cuisine de saison, pleine d'inventivité, simple, douce et bonne (ceviche classique ou asiatique, boudin noir poêlé, oeuf poché à la purée de maïs etc.). Lui, a sélectionné une carte de vins et d'eaux de vie ayant certainement subi la bonne influence du père, Jean Guy, qui fut notamment directeur sommelier d'Alain Dutournier au Trou Gascon. Le tout se déguste au milieu d'une décoration sobre, dans une salle aux murs verts, parsemée de photographies en noir et blanc, dans laquelle sont disposées des chaises vintage et des tables en bois clair.

Chez Graff : 62, rue de Bellechasse dans le 7ème arrondissement, tout près des hôtels Saint Vincent, Saint Thomas d'Aquin et Lenox. Prix à la carte entre 35 et 40 euros environ. Menus entre 20 et 24 euros. Ouvert en semaine de 12 h à 14 h et de 19 h 30 à 22 h 30. Fermé le samedi et le dimanche. Tel : 01 45 51 33 42.

DR

mardi 4 juin 2013

La mode itinérante débarque à Paris

Ces camions viennent des Etats-Unis. Il y a eu les "food trucks", sortes de cantines ambulantes (voir la note du 6 mai). Voilà que débarquent à Paris les "fashion trucks". Le principe est le même, mais les produits changent. On ne vend plus de la nourriture mais des habits. Aurore Evee est celle qui lance le concept en France. La jeune fille y voit la possibilité de combiner ses passions pour la mode vintage, les voyages et les rencontres. Ses prix vont de dix à cinquante euros. Les curieux pourront la voir à l'occasion de la brocante Brock'Art. Elle installera sa caravane bleu ciel au 189, boulevard Voltaire (11ème arrondissement) les 8 et 9 juin.

Photo : COTOONANDWILD

lundi 3 juin 2013

Les frissons de l'Histoire au musée des Lettres et Manuscrits

L’homme est une « star » de l’histoire criminelle. Henri Désiré Landru est le premier tueur en série identifié de France. Une exposition lui est consacrée au Musée des Lettres et Manuscrits. Elle dure jusqu’au 15 septembre et se trouve à deux pas des hôtels Saint Vincent, Lenox et Saint Thomas d’Aquin. Elle permet de plonger dans l’histoire de cet individu énigmatique et charismatique, ainsi que dans la longue enquête qui a permis de l’arrêter en 1919. Les visiteurs peuvent en effet observer une riche collection de documents : les rapports des enquêteurs, l’examen mental du tueur, le carnet de son bourreau et des coupures de presse de journaux de l’époque. Ces derniers relatent notamment les audiences du procès devenues un spectacle où le gratin de la société se pressait. L’accusé en effet ne manquait pas d’esprit. Et il lui en a fallu pour échapper si longtemps à la justice, qui n’a pu empêcher ses multiples escroqueries, ses onze meurtres, ni élucider totalement le procédé qu’il utilisait pour sa macabre entreprise…

Expositition Landru - 6 h 10 - Temps Clair. Musée des Lettres et Manuscrits, 222 boulevard Saint Germain, 7ème arrondissement. Tel : 01 42 22 48 48. www.museedeslettres.fr


mercredi 29 mai 2013

Un siècle par le prisme Chagall au Musée du Luxembourg

L'artiste a vécu presque un siècle. Mort en 1985, Chagall a traversé une révolution, deux guerres et l'exil. C'est son parcours que retrace au travers d'une centaine de toiles l'exposition du Musée du Luxembourg. Il a conditionné toute l'oeuvre du peintre, lui permettant de se revisiter sans cesse autour de thèmes récurrents : sa ville natale de Vitebsk, la tradition juive, la Bible, le couple, la famille et le cirque. Ses premières oeuvres illustrent le quotidien russe du jeune artiste à la déclaration de la première guerre mondiale. L'exposition se termine par ses peintures créées en temps de paix dans le sud de la France. Le tout entraîne le spectateur dans un univers fort, original et coloré, tantôt sombre, tantôt gai, libéré de toutes les règles artistiques de son époque.

Chagall, entre guerre et paix, est visible jusqu'au 21 juillet, au musée du Luxembourg, non loin des hôtels Saint Vincent, Lenox et Saint Thomas d'Aquin, au 19, rue Vaugirard. Tel : 01 40 13 62 00. Tarifs : 11 euros, gratuit pour les moins de 16 ans.

Chagall, La Danse, 1950 - 1952.

mardi 28 mai 2013

La passion à l'épreuve au théâtre de la Huchette

La passion amoureuse est-elle invincible ? Peut-elle survivre à la différence d'âge, à la relation prof - élève, au mariage de l'un, au célibat de l'autre ? Une guerre enfin peut-elle en venir à bout quand la première est juive et le second nazi ? Un Rapport Sur La Banalité de l'Amour donne une réponse à cette question, par un exemple. Sans sombrer dans le cours d'histoire, la pièce nous rapporte l'authentique aventure amoureuse qui a lié Hannah Arendt et Martin Heidegger. L'étudiante devient la disciple de son professeur puis sa maîtresse, quand le nazisme s'empare de l'Allemagne. Alors que tout rappelle à la jeune philosophe sa religion, son amant se laisse aveugler par les promesses d'un courant politique alors nouveau. S'ensuit alors un combat d'opinions et de consciences dans la tempête ardente des passions.

La pièce est jouée jusqu'au 29 juin au théâtre de la Huchette, dans le quartier latin, non loin des hôtels Saint Vincent, Lenox et Saint Thomas d'Aquin. Théâtre de la Huchette : 23, rue de la Huchette, 5ème arrondissement (métro Saint-Michel). Tel : 01 43 26 38 99. http://www.theatre-huchette.com/



lundi 27 mai 2013

Saint-Germain-des-Prés swing

Jusqu'au 3 juin se tient le festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés. Depuis plus de dix ans cet événement allie musique et lieux d'exception, musiciens confirmés et nouveaux talents, tout en s'ouvrant à diverses formes d'arts.

Parmi les têtes d'affiche se trouve Monty Alexander. Le pianiste virtuose parcourt les scènes d'Amérique et d'Europe depuis cinquante ans, collaborant avec les plus grandes légendes (Dizzy Gillespie, Oscar Peterson...). Il nous invite à un voyage musical allant du blues au jazz en passant par les rythmes jamaïcains. Le concert aura lieu le 30 mai au grand amphithéâtre de la Maison des Océans, 195, rue Saint-Jacques, dans le 5ème arrondissement (plein tarif 32 euros, tarif réduit 25 euros).


Encore plus proche des hôtels Saint Vincent, Saint Thomas d'Aquin et Lenox, la résidence musicale de l'hôtel Lutetia, 45, boulevard Raspail du Trilok Gurtu quartet et de Nils Petter Molvaer. Trilok Gurtu est un grand maître indien de la percussion ayant collaboré avec les plus grands noms : John McLaughlin, Don Cherry... Il fusionne le jazz avec ses racines musicales. Il met dans son nouvel album la trompette à l'honneur, adaptant le répertoire de Dizzie Gillespie, Miles Davis et Don Cherry à la musique indienne. Le concert aura lieu les 1er et 2 juin (27 euros tarif plein, 20 euros tarif réduit).



Festival Jazz à Saint Germain-des-Près : www.festivaljazzsaintgermainparis.com





dimanche 26 mai 2013

Antiquités : le Carré Rive Gauche audacieux

L'audace, l'audace, toujours l'audace ! C'est par ce mot que les antiquaires et galeries d'Art du Carré Rive Gauche jurent cette année. Ils dévoileront ensemble des collections qui décoiffent. L'événement se tient du vendredi 31 mai au samedi 1er juin. Les portes des enseignes accueilleront le public de 11 h à 19 h. La plupart d'entre elles se trouvent à deux pas des hôtels Saint Vincent, Saint Thomas d'Aquin et Lenox. Comme la galerie Vauclair, 36, rue de l'Université, qui présente l'étrange "primate éclairé" ci-dessous.

Carré Rive Gauche, antiquaires et galeries d'Art du VIIe arrondissement. Site : www.carrerivegauche.com

Ce singe monumental fait office de lampadaire. Il fut réalisé par les élèves de Michel Zadounaïsky (1903 - 1983), figure artistique lyonnaise.