La
rétrospective Edward Hopper qui se tiendra à partir du 10 octobre au Grand
Palais fait partie des grandes expositions de la rentrée. L’artiste s’est
distingué par son approche simple et mélancolique de la vie quotidienne
américaine. A travers sa palette c’est tout un pan de l’univers urbain (hôtels,
bars, rues) qui s’imprègne de solitude.
Edward
Hopper s’est démarqué surtout par son réalisme dans une période où l’Abstraction
se développait. Pourtant, à l’instar de son contemporain Andrew Wyeth, son
réalisme plutôt que de s’inscrire dans la lignée de Courbet ou Millet, revendique
une certaine étrangeté qui n’est pas sans rappeler Magritte (comme dans
Chambres au bord de la mer) et ses perspectives faussées.
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